LA COURSE AUX MOTS
« On ne peut pas, sous prétexte qu’il est impossible de tout faire en un jour, ne rien faire du tout. »
« Il n’y a qu’une règle pour gagner le paradis : aimer tant qu’on en a la force, c’est tout. »
« Quand on s’indigne,
il convient de se demander si l’on est digne. »
« Nous sommes tous hommes d’une seule et même Terre. »
« Il ne faut pas attendre d’être parfait pour commencer quelque chose de bien. »
« La maladie la plus constante et la plus mortelle, mais aussi la plus méconnue de toute société, est l’indifférence. »
« Vivre, c’est apprendre à aimer. »
« Une mère aimante pardonne toujours à son enfant. »
« Avoir souffert rend tellement plus perméable à la souffrance des autres. »
« Un sourire coûte moins cher que l’électricité, mais donne autant de lumière. »
Créateur des Communautés Emmaüs, Henri Grouès ou abbé Pierre a dédié toutes ses énergies au service des plus défavorisés. Ordonné prêtre le 24 août 1938, il a dû quitter l’ordre et entrer dans le clergé séculier en raison de sa condition érémitique, de son idiosyncrasie populaire et de sa proximité avec ceux qui sont considérés comme les plus pauvres de la société. Mobilisé comme sous-officier en 1939, une pleurésie met sa vie en danger et l’oblige à une longue convalescence.
Alors qu’il était vicaire de la cathédrale de Grenoble, il a risqué sa vie en aidant des dizaines de Juifs qui fuyaient les persécutions nazies à traverser la frontière. Il a participé activement à l’organisation de groupes de résistance contre les Allemands en Chartreuse et dans le Vercors. C’est alors qu’il a changé son prénom en Abbé (Abbé) Pierre. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, il est élu député de Meurthe-et-Moselle pour six ans (1945-1951). Il intègre les rangs du Mouvement républicain du peuple. Bien qu’il fasse partie de l’organisation politique susmentionnée, il n’accepte pas simplement son projet, mais préfère être rattaché aux Évangiles.
Connu pour aider les autres, l’abbé Pierre est un religieux qui a séduit de nombreux Français de son vivant. De par ses nombreuses paroles et citations, cet homme continue toujours d’animer la vie des entreprises. Si vous cherchez à connaître les citations issues des prises de parole de l’abbé Pierre, alors vous êtes au bon moment. Voici les moments clés de la vie de l’Abbé Pierre et ses citations.
Usant de ses pouvoirs de député, l’abbé Pierre présente un projet d’objection de conscience. Il rejoint le Mouvement fédéraliste mondial, au sein duquel il participe à quelques missions internationales. Il a lui-même aménagé un bâtiment abandonné dans la banlieue de Paris pour fonder une Auberge de Jeunesse Internationale.
En 1949, l’abbé Pierre est appelé à s’occuper d’un assassin qui tente de se suicider. Il a réussi à le sauver avec ce raisonnement : « Je n’ai rien à vous donner. Puisque vous voulez mourir, vous n’avez rien à perdre. Alors aidez-moi à aider les autres ». L’homme accepte et devient le premier frère des Communautés Emmaüs, qui sont fondées la même année. Ces communautés sont des groupes qui, comme l’a expliqué Pierre lui-même, fournissent aux pauvres quelque chose pour vivre et « une raison de vivre ».
Lorsqu’il a terminé ses engagements parlementaires, et donc sans plus de régime alimentaire pour subsister, l’abbé Pierre a été contraint de mendier dans les rues pour soutenir son projet. Certains de ses compagnons ont alors eu l’idée d’orienter la communauté vers le métier de « chiffonnier ». Cela consiste à chercher, parmi les déchets, tout ce qui pouvait être recyclé et donc procurer un certain revenu. Ainsi, l’abbé Pierre devient un chiffonnier parmi les chiffonniers.
Par ses prises de paroles, l’abbé Pierre est souvent évoqué par ses citations. De nombreuses entreprises, coach mentaux ou blogueurs s’en servent pour faire réfléchir ses spectateurs.
La citation abbé Pierre est souvent évoquée, notamment par de nombreux entrepreneurs, des coaches mentaux ainsi que des blogueurs, au même titre que les citations de Ganhi ou Einstein. Voici quelques-unes de ses plus belles et inspirantes pensées.
« Un sourire coûte moins cher que l’électricité, mais donne autant de lumière ».
« On n’est jamais heureux que dans le bonheur qu’on donne. Donner, c’est recevoir ».
« Les hommes politiques ne connaissent la misère que par les statistiques. On ne pleure pas devant les chiffres ».
« Il ne faut pas attendre d’être parfait pour commencer quelque chose de bien ».
« Avoir souffert rend tellement plus perméable à la souffrance des autres ».
« Pour avoir le droit de parler, il faut avoir les mains propres. Il faut avoir eu le courage de reconnaître, de réagir si on s’est trompé ».
« La responsabilité de chacun implique deux actes : vouloir savoir et oser dire ».
« L’amitié, c’est ce qui vient au cœur quand on fait ensemble des choses belles et difficiles ».
« Il n’y a qu’une règle pour gagner le paradis : aimer tant qu’on en a la force, c’est tout ».
« La première règle avant d’agir consiste à se mettre à la place de l’autre. Nulle vraie recherche du bien commun ne sera possible hors de là ».
« La maladie la plus constante et la plus mortelle, mais aussi la plus méconnue de toute société est l’indifférence ».
De son vrai nom Henri Grouès, l’Abbé Pierre est un résistant puis un député et le fondateur du mouvement Emmaüs. Il s’agit d’une organisation laïque mise en place pour lutter contre l’exclusion. À travers ce mouvement, l’abbé Pierre est considéré comme le symbole de don et de charité. Ci-dessous les dates clés marquant son existence.
Henri Grouès est le cinquième fils d’une famille chrétienne aisée de huit enfants. Ses parents lui ont donné très tôt une éducation axée sur les valeurs de la solidarité et du don de soi envers les nécessiteux.
Âgé de 15 ans, Henri Grouès se rend à Assise, en Italie où il se met aux services des œuvres ecclésiastiques. Après avoir étudié auprès des jésuites, il rejoint les capucins. Mais avant tout, il renonce à son héritage et en fait don à des œuvres caritatives.
Sous le nom de « frère Philippe », Henri Grouès passe quelques années auprès des capucins où il est ordonné prêtre. Il devient ensuite vicaire de Grenoble dans le courant du mois d’avril 1939.
Après la terrible rafle du Vélodrome intervenue en hiver, Henri Grouès se porte au secours des juifs. Ainsi, il leur fournit sa protection et des faux papiers afin de les amener à l’étranger. Prenant plusieurs identités dont celle de l’abbé Pierre, il s’engage activement dans la résistance française.
Le 1 septembre 1949, il met en place la fondation d’Emmaüs. Avec Georges Legay, son compagnon de début, ils récupèrent les objets usés, les revendent et utilisent les fonds pour construire des abris provisoires. Ce mouvement mène ensuite de nombreuses initiatives dans le but de soutenir les plus démunis. Le 22 janvier 2007, l’abbé Pierre décède à l’âge de 94 ans, à la suite d’une infection pulmonaire.
L’abbé Pierre, figure emblématique de l’engagement humanitaire, nous a laissé un héritage de citations inspirantes. Si vous appréciez l’humour décalé de Coluche, les réflexions profondes de Jean-Paul Sartre ou les œuvres littéraires de Stendhal, vous ne serez pas déçu par les mots intemporels de l’abbé Pierre.
Bjr.
Moi perso. je garde toute ma sympathie pour Mr. l’abbé Pierre qui a tant fait pour les démunis, je ne puis croire que cet homme aurait manqué de respect à une femme ou une gamine, tout au plus des paroles acceptables dans ce temps là. Il y a et aura toujours des gens pour dénigrer les bonne personnes.
Merci pour votre oeuvre Mr. l’abbé.
« Je vous remercie d’avoir exprimé votre ressenti vis-à-vis de cet article. A aucun moment nous n’avons voulu dénigrer toute l’action positive qu’a pu faire l’Abbé Pierre en faveur des démunis. Qui que l’on soit, quoi que l’on fasse, le respect envers les autres doit-être une valeur à respecter. N’hésitez pas à nous faire part de sujets d’actualités que vous souhaiteriez voir développer sur le site. »Cordialement.